samedi 21 septembre 2013

Salut collègue ! Viens là, que j'te claque la bise ! o.Ô

Je travaille depuis longtemps, en France, dans des milieux variés et les habitudes de courtoisie et relations sociales y sont toujours sensiblement les mêmes. Le matin, les messieurs se serrent la main entre eux, et comme les dames entre elles, leur font "la bise" ! L'expression ne le dis pas, mais c'est souvent plusieurs bises, elles vont par 2, 3 ou mêmes parfois 4, en fonction de la région ou du milieu.

Je trouve cette étrange tradition de saluer les dames vraiment désagréable dans le cadre professionnel.

Je connais à peine ces gens ! Je ne sais pas si je peux leur accorder du crédit et de la confiance ! Je trouve ça déplaisant au sens où, non seulement c'est désagréable par la proximité imposée mais en plus un prétexte à des intentions, voir même parfois à des gestes déplacés particulierement incommodants.

Je vis ce geste comme une contrainte pénible, comme une violence, un manque de respect à mon égard et plus globalement pour toutes les dames à qui on impose ce geste, sans même qu'elles s'en rendent compte, habitude et tradition obligent.

Il ne viendrait pas à l'esprit de mon chef de service de claquer 4 bises à Madame le 1er ministre allemand Angela Merkel. Alors pourquoi cela lui semble naturel de me l'imposer, à moi ? La différence, même inconsciemment, c'est le respect qu'il a pour elle et pas pour moi. Je ne fais pas partie de ses intimes et pourtant, c'est naturel pour lui de venir frotter son visage sur le mien !!! Sous l'ancien régime, il y avait le droit de cuissage, aujourd'hui il y a le droit de bisage...

Un inconnu ou une vague connaissance, une relation professionnelle se précipite dans tes 50 cm de rayon rien qu'à toi, l'espace de tes bras, ta bulle d'intimité personnelle, et colle sa joue contre la tienne en t'imposant le contact de sa peau, son odeur, son humeur. Je déteste ça. Ça me mets tellement mal à l'aise que je propose systématiquement ma main à serrer à toutes ces personnes qui veulent absolument poser leur visage sur le mien.

Dans les relations professionnelles, c'est tellement plus acceptable de saluer à la cantonade, ou simplement dire bonjour sans l'accompagner d'un contact quel qu'il soit, susceptible de mettre mal à l'aise mais aussi de transmettre des bactéries et des virus.

C'est tellement intime comme geste, il n'est normal qu'avec des gens de mon entourage proche, mes amis, mes copains, des personnes en qui j'ai confiance.


A bas la bise obligatoire au bureau !!!

Et que chacun reste à sa place.


Même si c'est souvent mal compris, pour moi, à présent, ce geste intime est réservé aux intimes.


dimanche 1 septembre 2013

L'éconologie, c'est quoi ?

Le développement durable c'est économiser des "planètes", mais aussi son porte-monnaie.

J'ai cru inventé un mot, mais il existait déjà depuis les années 1990, c'est un néologisme composé d'écologie et d’économie : l'éconologie.

On peut le faire tous les jours, sans effort ou presque, en changeant ses habitudes simplement.

Par exemple, parlons du gaspillage de la nourriture.

Avant, je jetais de la nourriture non consommée. et puis j'ai appris que les français en moyenne jettent 21% de leurs achats de nourriture !!! 1/5ème de mon budget de nourriture va à la poubelle !!! Et c'est moi qui paye ça !!! Hors de question !!!

Et à présent, comment je fais :
  • Je fais les courses avec une liste stricte et sauf de très rares exceptions dues à un oubli sur la liste, je ne prends rien de plus pour éviter les pièges du marketing,
  • Je fais mes courses après avoir mangé pour éviter les tentations provoquées par la faim,
  • Je fais du "facing" dans mon frigo, comme dans les supermarchés, je classe mes produits par date de péremption : les plus urgentes sur le devant.
  • Quand je fais trop à manger (très souvent), je réserve l'excédant dans une boite hermétique, que je stocke dans le frigo, à hauteur des yeux et sur le devant.
  • Si j'ai fait vraiment beaucoup trop à manger pour les 2 jours qui suivent ou que je veux varier mes repas, je fais plusieurs parts et je les congèle,
  • Je fais des milkshakes ou des compotes avec les fruits abimés et des soupes avec les légumes qui commencent à se gâter,
  • Je fais trancher mon pain, le congèle et j'en dégèle un peu à chaque fois que j'en ai besoin.

Et voilà, vous venez de commencer vos premiers pas d'éconologiste !!!
C'est fastoche, hein ? ;)

Et ce n'est qu'un exemple...